EN JANVIER À PARIS, TOULOUSE, EN FÉVRIER À ANGERS
Au fil d’un travail au long cours sur l’histoire du théâtre, Maxime Kurvers s’est intéressé à la tradition nō, théâtre dansé japonais resté fidèle à des codes formalisés au 15e siècle. Relevant de la cérémonie bouddhique, la pièce se structure autour de trois danses sacrées et – en raison de son caractère religieux – est toujours strictement prise en charge par des hommes. Dans une double logique de contournement et de réparation, le metteur en scène confie à Yuri Itabashi, actrice issue du théâtre contemporain japonais, le soin de dépasser cette impossibilité culturelle d’incarner la pièce. Un geste d’empouvoirement d’une actrice à qui plus rien n’est impossible.
© Patrick Berger