MAUD BLANDEL / ILKA
Avec L’œil nu, Maud Blandel associe le phénomène astrophysique de la mort des étoiles au souvenir sonore tragique de l’explosion du cœur de son père. En mettant en jeu six danseurs et danseuses qui traduisent les principes de rotation, de gravité et de périodicité, la chorégraphe franco-suisse transforme l’espace scénique en véritable terrain d’observation. Face à un corps (stellaire, physique ou collectif) qui dégénère, que perçoit-on réellement ?
Au-delà du travail autobiographique, Maud Blandel déjoue le tragique et met en images les fonctionnements de la mémoire.
© Margaux Vendassi